« VOUS DIREZ QUE JE SUIS TOMBÉ ». VIES ET MORTS DE JACK-ALAIN LÉGER
PAR JEAN AZAREL.
SÉGUIER, 310 P., 23 €.
LE 17 JUILLET 2013, Jack-Alain Léger se tuait en sautant du huitième étage de son immeuble du boulevard Arago. Dix ans plus tard, il sort enfin du purgatoire: Bouquins annonce des rééditions à paraître cet automne et, en attendant, Jean Azarel consacre à Léger « , une biographie bizarrement menée, à la fois passionnée et lunatique – bref un livre qui ressemble à son modèle.), puis en autobiographe gay d’avant-garde (), en grand romancier ( ou ), en écrivain fictif à la Emile Ajar (sous le pseudonyme de Paul Smaïl), en pamphlétaire voltairien pourfendant l’islamisme ( et ) et enfin en figure obsolète, miné qu’il était par ses troubles bipolaires, l’assèchement de son inspiration et sa marginalisation dans le milieu littéraire.