a première fois que les douleurs apparaissent, c’est en faisant l’amour. Des sensations de brûlure vives et diffuses sur l’ensemble de la vulve, qui s’estompent durant la nuit, mais qui ressurgissent de plus belle, le lendemain, sous forme de picotements semblables à des piqûres d’aiguilles, lorsque mes muqueuses sont au contact de ma lingerie. Je pense aussitôt à une irritation causée par le gel douche et l’eau très calcaire ou à des dépôts de lessive. J’opte donc pour un gel lavant intime au pH neutre et je rince ma lingerie à la main, sans aucune amélioration. Je n’ai et il m’a prescrit des probiotiques vaginaux pour renforcer la flore vaginale et, ce faisant, la flore vulvaire. Sans bénéfice, malheureusement, vu que le diagnostic n’est pas le bon. Dès lors, je m’enferme dans la honte de mon problème et de moi-même. Je n’en parle à personne, même pas à mon compagnon, avec qui je ne vis pas alors. Et j’adopte une stratégie d’évitement : je ne mets plus que des jupes et des robes, des bas autofixants et je porte des culottes d’une taille supérieure à la mienne pour que le tissu effleure aussi peu que possible mon sexe. Chez moi, je reste sans lingerie. Mais quand on marche ou lorsque l’on s’assoit, les frottements sont inévitables. Autrement dit : un calvaire !
« J’ai enfin osé parler de ma vulvodynie. Aujourd’hui, j’en suis guérie »
May 03, 2023
3 minutes
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