commence le Pr Pascal Demoly. Lors de l’entretien, le médecin, de préférence un allergologue, questionne le patient sur ses symptômes, son environnement et ses antécédents familiaux, afin d’identifier les allergènes potentiellement en cause. Puis il réalise des tests cutanés, ou prick tests, qui consistent à appliquer sur la explique le Pr Demoly. Or ceci peut poser problème en cas d’allergies croisées, dues à plusieurs types de pollens (bouleau/ambroisie, bouleau/charme…) ou à un pollen et un aliment (bouleau/arachide, cyprès/pêche, etc.). En effet, les tests cutanés ne permettent pas de déterminer si ces allergies sont induites par une seule et même molécule, commune aux différents allergènes en cause, ou à des molécules différentes de structure proche. Or savoir ceci est crucial pour [cf. plus loin, NDLR] C’est là que l’allergologie moléculaire peut faire la différence ! En plein développement depuis environ 5 ans, elle se concentre sur les molécules qui composent les substances allergènes. En pratique, détaille le Pr Demoly. Comme ces biopuces restent onéreuses (environ 200 euros l’unité) et ne sont pas remboursées – sauf si le test est pratiqué à hôpital –, à ce jour, elles sont réservées aux seuls patients souffrant d’allergies croisées pouvant induire des symptômes graves (asthme, choc anaphylactique…). Mais, à l’avenir, elles pourraient devenir peu à peu la norme pour le diagnostic de toutes les allergies, croisées ou non.
LE DIAGNOSTIC des pollinoses s’affine grâce à l’allergologie moléculaire
Apr 05, 2023
2 minutes
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