Sans lucidité, pas de résolution des problèmes. Il convient donc de dire que la crise bancaire est sérieuse. Le déni serait catastrophique. En quelques jours, on a assisté à la deuxième et à la troisième plus grosse faillite de l’histoire bancaire américaine (la Silicon Valley Bank et Signature Bank), les autorités bancaires américaines ont dû garantir la totalité des dépôts de ces deux établissements, la Fed (la Banque centrale américaine) a dû mettre en place un plan de prêts d’urgence aux banques, la même Fed doit revoir son programme de lutte contre l’inflation, 11 banques sont intervenues pour sauver l’une des leurs (First Republic Bank).
En Europe, la BCE n’a pour l’instant pas infléchi sa politique mais la Banque centrale suisse a prêté un peu plus de 50 milliards d’euros à