De Dacia à Ferrari, tous les constructeurs disposent d’au moins un SUV dans leur gamme. Essence, diesel, hybride ou électrique, taille S, M, L ou XL, classique ou coupé… il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Mais cet engouement pour ces modèles implique-t-il des sacrifices au quotidien ? Sur le plan financier, oui. Du moins à l’achat : portés par une très forte demande, les prix ont tendance à s’envoler. Le budget carburant sera aussi un peu plus important que celui d’une berline ou d’un break équivalent, à cause du surpoids. Côté entretien, en revanche, les entrailles des SUV sont, en grande partie, les mêmes que celles de leurs cousines ‘‘courtes sur pattes’’. Seul le budget pneus sera plus élevé, les SUV adorant chausser de grandes roues. Quant à la revente, elle ne devrait poser aucun problème. Car tout laisse croire que leur attrait va perdurer durant de longues années.
Avant de craquer, les vérifications d’usage (entretien, papiers…) sont à effectuer. Sur les versions à deux roues motrices, majoritaires sur le marché, aucun risque de dommage particulier : les propriétaires qui se risquent à quitter le bitume sont très rares. Méfiance toutefois si l’auto convoitée est dotée d’un attelage. Les SUV sont très prisés par les possesseurs de caravane ou de van pour chevaux. L’embrayage et la boîte de vitesses pourraient avoir vieilli prématurément.
Par Pierre Audemar
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