Le Journal du dimanche

Le crépuscule des derniers barons

Au seuil de leur ville, ils retiennent le temps. Depuis plus de quarante ans, Laurent Cathala, maire (PS) de Créteil (Val-de-Marne) depuis 1977, et André Santini, maire (UDI) d’Issyles-Moulineaux (Hauts-de-Seine) depuis 1980, sculptent leur commune ainsi que leur statut d’élu local… indéboulonnable.

salue l’ancien ministre de la Culture (PS) Jack Lang, qui apprécie ces deux personnalités si dissemblables avec pour caractère communLaurent Cathala, a développé une ville du « vivre-ensemble » en misant sur la culture, la jeunesse, l’éducation par le sport, et en cultivant des relations harmonieuses entre les cultes. confirme le rabbin Alain Senior, qui a été, durant vingt-six ans à Créteil, à la tête de l’une des plus importantes communautés juives de France. [2006] [2008] André Santini, le a bâti une smart city du quart d’heure en sollicitant le gotha des architectes pour réhabiliter les anciennes friches industrielles et en axant le développement de la ville sur les nouvelles technologies, ce qui lui a permis d’attirer des entreprises comme Capgemini, Microsoft ou Orange.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Le Journal du dimanche

Le Journal du dimanche3 min de lecture
Colère Pénitentiaire
Mercredi 15 mai, la députée Renaissance Caroline Abadie annonçait une « mission flash » relative aux transfèrements pénitentiaires. La veille, Arnaud Garcia et Fabrice Moello étaient abattus – et trois de leurs collègues blessés – par un commando ven
Le Journal du dimanche3 min de lecture
Nouvelle-Calédonie Dans Le Pacifique, La France N’a Pas D’amis
Gérald Darmanin l’assure : « l’Azerbaïdjan, ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité. » Le ministre français accuse « une partie des indépendantistes » d’avoir « fait un deal » avec la dictature d’Ilham Aliyev. Bakou réfute : « Nous démentons tout
Le Journal du dimanche1 min de lecture
Élysée, Matignon, Beauvau… Qui Pour Gérer La Crise ?
C’est peu dire que Matignon fait tout pour ne pas avoir à piloter la sortie de crise en Nouvelle-Calédonie au-delà de la gestion du retour au calme. « Gabriel n’a aucune antériorité sur le dossier, évidemment qu’il ne veut pas le reprendre, décrypte

Associés