es brioches bao rose tendre, des tomates comme encapsulées telles des joyaux dans des cubes de gelée de bouillon dashi ou encore un mystérieux paysage de sous-bois composé de feuilles de bambou farcies de riz figurant des arbres, ponctué de coques d’agrumes… Tout est beau, étonnant voire déroutant au premier regard, et tout se mange avec un immense plaisir: ses gelées sont des caresses, son riz cuit à la perfection, les goûts se répondent avec délicatesse. avance modestement Marie Yuki Méon. Les boutiques, elle les a dessinées pendant dix ans chez Chanel après des études à Camondo, l’école parisienne d’architecture d’intérieur et design. Elle aimait son métier mais son tempérament la poussant au doute, doublé d’un besoin de rompre la routine et une passion pour la nourriture lui ont fait sauter le pas, il y a cinq ans. Encouragée par ce qu’elle percevait comme une brèche dans un monde gastronomique assez normatif, l’apparition d’une nouvelle pratique entre design, art et cuisine, portée notamment par la créatrice égyptienne installée à New York Laila Gohar, l’une des pionnières dans l’art de composer des scénographies culinaires.
Marie Méon, la poésie passe à table
Feb 02, 2023
3 minutes
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