ASCENSIONNELLE
ntré patrimoine architectural et nouvel écoquartier en devenir, de place en place, du Capitole, des Carmes, de l’Estrapade… avec détour par le très vivant quartier Saint-Cyprien, Toulouse se désiré, subjugue entre ciel et terre. Chaque année, 13000 personnes rejoignent la capitale d’Occitanie > Un réseau se trame entre artistes et galeries. La peintre Sylvie Peyneau rejoint la Galerie OAK pour une visibilité à l’international. La Maison Makeba, au sud de Toulouse, devient en moins d’un an un épicentre des artisans d’art, presque trente aujourd’hui. Quant au quartier Saint-Cyprien, il les concentre. Voisins de porte, on passe de l’atelier Zelij, fondé par Samir Mazer et Delphine Laporte, à Cécile Derrien, architecte d’intérieur et spécialiste du développement de nouveaux matériaux aux côtés d’artisans locaux, notamment la terre crue en alternative à la cuite. Les rencontres se succèdent: Thibaut Nussbaumer; le souffleur de verre à la canne, qui, après une formation au Centre international d’art verrier de Meisenthal et de multiples voyages (Danemark, Norvège, Suisse), découvre comment les aurtes cultures ont créé leurs teaditions verrières, s’est finalement posé à Toulouse. Ou encore l’Atelier Demichelis avec Laura qui travaille le métal et son mari Samuel Latour, professeur aux Beaux-Arts de Toulouse, qui sculpte, entre aunes, le bois. Les hôteliers jouent aussi la singularité, avec une chambre en triplex dans la tour de Pierre Séguy datant du XV siècle ou encore la conservation de celle où Saint-Exupéry dormit, en 1926. La déambulation est jubilatoire, dans une lumière dont beaucoup de Toulousains disent qu’elle évoque celle de Rome. Y aurait-il du sacré dans l’air? Antoine Vignault, designer, qui travaille sur cette notion, ne démentira pas.