Faut-il le déplorer ou s’en accommoder ? Au 1er janvier, le timbre rouge, synonyme de courrier urgent, a disparu, suscitant un flot de réactions tantôt nostalgiques, tantôt courroucées. Mais pour La Poste et ses dizaines de milliers d’agents, la fin du timbre rouge marque surtout un début, celui d’une vaste réorganisation destinée à réduire le déficit du courrier. La fin des lettres distribuées le lendemain, du moins pour un envoi 100 % papier, s’accompagne d’une autre évolution de l’offre, non moins importante : le timbre vert, désormais solution standard d’envoi pour les particuliers, a vu son délai de distribution allongé de deux à trois jours.
Bref, à l’ère du toujours plus vite, La Poste appuie sur le frein. Et aménage sa logistique en conséquence. Toute la chaîne du courrier sera touchée, des plans de transport pour acheminer