Comment il veut transformer La Poste
C’est compliqué, La Poste. Un gros machin vieux de six siècles qui occupe 250 000 personnes, des facteurs, des banquiers et des coursiers autoentrepreneurs. Même pour un serviteur de l’État doublé d’un financier comme Philippe Wahl, 63 ans, qui connaît bien la maison. Lui qui est passé comme une lettre prioritaire de la direction de La Banque postale en 2011 à celle de La Poste en 2013. PDG à 450 000 euros par an, secteur public oblige, il se prépare à être reconduit pour cinq ans après un vote ultra-favorable du Parlement. , ponctue son ami depuis quarante-deux ans l’ancien ministre et commissaire européen Pierre Moscovici. Un bonheur n’arrivant projet mandarine . L’opération doit enfanter un géant de la bancassurance. Elle rapproche sa filiale, La Banque postale, de CNP Assurances et place la première entreprise publique sous le contrôle majoritaire de la Caisse des dépôts et consignations, qui lui apporte au passage 6 milliards d’euros de fonds propres.
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