vec plus de 60 000 ha de forêts dévastées pendant l’été, nous aurions pu imaginer qu’après ces images de brasiers et d’arbres partismêlant sécheresse et feux : il faut prendre soin de la nature qui nous entoure avec sagesse et pragmatisme. Sauf qu’à peine trois semaines plus tard, les médias se sont empressés de traiter une actualité déroutante : des groupes écologistes portaient secours à une orque malade, perdue dans les bras de la Seine, puis, quelques jours plus tard, c’était le tour d’un béluga vieillissant. Tout ceci avec une débauche de communication et de moyens. Même la préfecture du Calvados a été mobilisée pour sauver le marsouin blanc, finalement euthanasié à peine sorti de l’eau. Contrairement à la sobriété écologique demandée au plus haut de l’État, on a laissé l’humain intervenir, par idéologie, alors qu’il suffisait de laisser faire la nature. On se permet de rêver un instant que ce même État et les écologistes s’investissent autant pour la sauvegarde du grand tétras, par exemple. Ce serait une belle action pour cet oiseau emblématique de nos forêts d’altitude…
