Pour l’exposition exceptionnelle du « sphinx de Delft », le Rijksmuseum a passé au crible plusieurs de ses œuvres emblématiques. Un nouveau regard
Les restaurateurs ont remis son chérubin au mur de « La liseuse »
Il était là depuis toujours, caché derrière un repeint. Une première radiographie, en 1979, avait démasqué la présence de cet amour. De nouvelles recherches, en 2017, ont démontré que l’occultation avait été réalisée quelques décennies après la mort du peintre. Grâce à une minutieuse restauration, ce Cupidon encadré a retrouvé sa place, levant ainsi une part de mystère sur l’interprétation de la scène. Son apparition dans d’autres toiles laisse même penser qu’il était sans doute exposé… chez Vermeer lui-même.
La traque des repentirs se transforme en jeu des sept erreurs
C’est, avec « Vue de Delft », l’une des deux seules peintures extérieures réalisées par Vermeer. Conçue vers 1658, « La ruelle » a elle aussi livré quelques-uns de ses secrets. Son examen révèle que les deux enfants jouant sur le trottoir ne sont arrivés que tardivement dans la composition. Impossible cependant de percer les motivations du peintre. En 2015, un