'est à la fin des quelque 500 pages de que Philippe Claudel synthétise tout son propos. « , écrit-il. » Y compris les chiens, ou les hommes de foi. Comme dans , le présent roman s'ouvre sur la découverte d'un cadavre. Pas n'importe lequel: celui du Curé. Un certain Pernieg. Juste à côté de l'église. Les deux enfants du Sabotier, Lémiaet son frère Douri, sont les premiers sur les lieux et vont donner l'alerte. Il va sans dire que cet événement fait l'effet d'une bombe dans cette petite ville de l'Empire, qui pourrait rappeler certaines régions d'Europe de l'Est - » et ses cigares venus de Suisse, et l'Adjoint, Baraj, dont la vie terne se résumerait presque à sa passion pour ses « », qu'il appelle « ». L'hypothèse du motif religieux n'est évidemment pas à négliger et, dès lors, le duo tente d'en savoir plus du côté de l'Imam ou du Vicaire. Faudrait-il y voir l'œuvre du Diable, de Satan ou d'une autre entité démoniaque? L'Inspecteur, qui connaît « », songe davantage à une piste humaine: « ». Ce père de famille respectable, dont la femme attend leur cinquième enfant, en sait quelque chose, lui dont la chair est troublée par le corps de la petite Lémia, à peine entrée dans l'adolescence. Des questions vont alors se poser pour toute la communauté: pour quelles raisons le Médecin s'est-il soudain volatilisé? Pourquoi le malheureux Fédour, dit le Muet, a-t-il été torturé? Qu'est-ce qui se cache derrière la partie de chasse à l'ours organisée par le Margrave Ôzle? « . »
