resley est morte… » La phrase n’est pas fautive et pourtant elle choque. Quelque chose de bizarre, une inconvenance, une vieille blague montée des abysses à propos des goûts vestimentaires, des chichis, des teintures, des dentelles ou des débauches supposées du King. « Presley est morte », ça pourrait être sorti de la bouche de Jerry Lee Lewis, dit « The Killer » – l’homme qui mettait le feu à son piano électrique sur scène un lendemain de cuite circa août 1977. C’est pourtant la vérité tombée il y a une semaine. Comment parler de Lisa Marie Presley sans la confondre avec l’ombre de celui à qui elle ressemblait de façon troublante ?
Il y a eu un fantôme d’Elvis aperçu par des témoins au Nebraska d’abord puis un peu partout, même, d’après un tabloïd, sur la planète Mars… maintenant il y en a deux. Lisa a rejoint son père.
C’est Priscilla Beaulieu-Presley, l’incroyable Priscilla aux cheveux sanglants de Méduse, qui a annoncé la mort de sa fille dans un communiqué le jeudi 12 janvier.
En juillet 2020 déjà il y avait eu un sacrifice sur l’autel Presley, une histoire triste, peu commentée tant elle était navrante, le suicide d’un autre sosie du King, Benjamin Storm Keough, le fils de Lisa Marie, frère puîné de l’actrice Riley Keough. Trop de drogues, trop de fantômes, trop d’armes à feu… comme chez les Brando, la loi familiale obéit à un