Dans de nombreuses régions, les hôpitaux sont submergés par les malades et les soignants n’en peuvent plus
Manque de moyens, arrêts maladie, burn-out, fermetures de lits, grève des médecins de ville… C’est l’année de tous les dangers
Journée ordinaire aux urgences. Porte d’entrée de l’hôpital public, ce service devait être un lieu de transit pour accueillir, soigner et orienter. Partout en France, il est devenu le miroir d’un système dysfonctionnel. Les centres d’appels du Samu, mobilisés depuis l’été pour réguler l’afflux de patients, sont désormais eux aussi en surchauffe. Pour se protéger physiquement et psychologiquement, certains soignants raccrochent leur blouse. Pour ceux qui restent, c’est un calvaire. Mais, à Marseille comme à Alençon ou à Nancy, Paris Match a rencontré des équipes aussi débordées que solidaires.
Ce qui fait tenir, c’est l’amour du métier. Mais la moitié des entrants devraient être pris en charge en ville
Par Gaëlle Legenne
Elle râle, exige des infirmières, réclame ses résultats d’analyses. Ce samedi 7 janvier, tous les box du secteur 4, soit la moitié des 28 box dévolus aux