21 juin 1970 : le sacre de Mexico
Et dire que quelques semaines plus tôt, il hésitait à y aller ! Jugé trop vieux – il a alors 29 ans –, trop myope, dépassé physiquement… Mais Pelé va prouver qu’il peut renouer avec les succès de 1958 et 1962, effacer l’échec de 1966. Et décrocher sa troisième étoile. Contre toute attente, la magie opère. Le numéro 10 est partout, agile, puissant, rapide. Jusqu’à l’apothéose contre l’Italie. Son talent comme le jaune et le vert de son maillot crèvent l’écran : pour la première fois, ce Mondial est diffusé en couleurs et en mondovision. De cette journée triomphale, à jamais gravée dans la mémoire de 600 millions de téléspectateurs, il dira : « Tout, alors, était douceur et lumière. »
De notre envoyée spéciale au Brésil Manon Quérouil-Bruneel
Ni la mort d’un roi, ni la désertion d’un président en exercice n’auront réussi à troubler le flegme des Brésiliens,