section Art & Image, Sarah Makharine a emprunté une multitude de chemins, joyeuse touche-à-tout papillonnant sans jamais se poser: actrice, apprentie réalisatrice, directrice artistique… Le verbe tchatcheur, la jeune femme de 31 ans parle avec de Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne, ou de Charlotte Wells, en salle le 1 février. Un tourbillon d’activités et une énergie folle, jusqu’à ce que son année d’apprentissage à Kourtrajmé, aux côtés de JR, lui offre l’ancrage qu’elle attendait. La photographie s’impose, indispensable passeport vers l’autre. racontet-elle. Une étiquette qui lui permet d’imaginer des installations où se mêlent vidéos, photos, support audio, et de porter haut ses engagements… Parmi eux, la conviction que c’est au cœur d’une sororité puissante, qui dépasse les religions, que repose aujourd’hui la force du féminisme. Dans cette série intitulée « Turkish Women Eldorado », elle s’est penchée sur la condition des femmes en Turquie, Sarah Makharine illustre ce mois-ci notre portrait de Séphora Pondi (p. 76), jeune pensionnaire de la Comédie-Française.
