hier papillonnant sans jamais se poser, Sarah Makharine a emprunté une multitude de chemins avant de faire étape à l’école Kourtrajmé Montfermeil, section Art & Image, en 2020-2021. Actrice, assistante de production, apprentie réalisatrice, réalisé en 2018 par Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne, ou de Charlotte Wells, en salle le 1 février prochain. Un tourbillon d’activités où se déploie une énergie débordante, jusqu’à ce que son année d’apprentissage à Kourtrajmé, aux côtés de JR, lui offre l’ancrage qu’elle attendait. La photographie s’impose, indispensable passeport vers l’autre: Une étiquette qui, loin de l’enfermer, lui sert de sésame pour imaginer des installations où se mêlent vidéos, photos, support audio, et porter haut ses engagements. Parmi ces derniers: déconstruire les codes de la mode. Ce mois-ci, Sarah Makharine illustre notre sujet sur les joies du congé de paternité (p. 136). Nous continuerons de découvrir son travail dans notre prochain numéro.
