«Une bonne nouvelle » accueillie avec un « immense soulagement » par le secteur musical : à l’issue de la CoP19 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), qui s’est achevée le 25 novembre, condamné la profession à l’« extinction », avait alerté la Chambre syndicale de la facture instrumentale (). Cette essence restera à l’annexe II du document, tout en demeurant strictement protégée, comme le souhaitait le Brésil, en dehors de son utilisation raisonnée par les archetiers. La profession avait mis en avant ses bonnes pratiques pour défendre sa position : la consommation de pernambouc en France est estimée à un arbre par an pour l’ensemble des artisans, tandis que leur organisation mondiale a contribué à la replantation de 340 000 pieds en vingt ans, dont une grande partie ne sera jamais exploitée. Le secteur devra continuer à montrer patte blanche. « Dans trente mois », a expliqué l’archetier parisien Edwin Clément à , « tout ce qui a été décidé cette année sera réévalué à l’aune de ce que l’on aura mis en place pour préserver l’espèce. »
Victoire à l’archet
Dec 22, 2022
2 minutes
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