ouveau coup dur pour Duralex. Racheté en janvier 2021 par le groupe International Cookware, ce fleuron du made in France s’était vaillamment relevé de la crise du Covid, affichant un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros (contre 23 millions l’an dernier). Mais le voici à nouveau dans la tourmente : dans son usine de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), son four ne novembre pour une durée de cinq mois, tandis que 250 salariés ont été placés en chômage partiel. « Une décision inévitable pour passer l’hiver et protéger l’entreprise comme les employés, qui percevront 95 % de leur salaire », explique son P-DG, José-Luis Llacuna. Mais l’activité, elle, continue avec des effectifs réduits « chargés d’écouler les stocks », dit-il. La raison de cette mise à l’arrêt programmée ? L’explosion du prix de l’énergie liée à la guerre en Ukraine, qui coupe le robinet du gaz russe et crée une forte tension sur le marché, couplée à une baisse de la production due à l’arrêt des réacteurs nucléaires en France. Résultat : alors qu’il avoisinait 50 euros/MWh début 2021, le prix de l’électricité atteint désormais 404 euros/MWh, et les coûts déjà très élevés pour ce fabricant de verre, qui utilise 70 % de gaz et 30 % d’électricité, sont devenus prohibitifs. Sans cette mesure, ses factures seraient passées de 3 à 13 millions d’euros en 2023.
LES FLEURONS FRANÇAIS À L’ARRÊT
Dec 22, 2022
2 minutes
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