Industrie : et maintenant, une épidémie de pénuries…
A priori, son nom ne vous dit rien. Pourtant, on trouve du dioxyde de titane partout. Dans les cosmétiques, le dentifrice, les peintures et jusqu’en janvier 2020 dans les bonbons et certaines pâtisseries industrielles. L’atout de ce minéral méconnu ? Ses pigments d’un blanc éclatant. La Chine, qui fournit, à elle seule, presque le quart du marché européen, a décidé de restreindre ses livraisons, alors que sa machine industrielle repart sur les chapeaux de roues.
Résultat : les prix de cette poudre blanche se sont envolés depuis le début de l’hiver : entre 15 à 20 %, selon les qualités. A Marseille, Jacques Menicucci, à la tête d’Allios, un fabricant de peinture pour le bâtiment, a senti passer l’addition. Du dioxyde de titane, il en utilise des tonnes. Presque autant que de monomères et polymères dérivés du pétrole, dont les prix ont, eux aussi, flambé.
« Aujourd’hui, je n’ai plus le choix. Je suis obligé de faire passer ces hausses auprès de
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