«A ce moment-là, il y a eu deux réactions: la réaction de ceux qui pensaient que c’était une crise […] à laquelle il fallait répondre par des mesures circonstancielles comme, par exemple, l’interdiction de circuler le dimanche et un certain nombre de mesures du même genre que nous n’avons pas prises, et ceux qui, comme nous, pensaient qu’il s’agissait d’une situation profondément nouvelle dans le monde, c’est-à-dire de rapports nouveaux entre les producteurs des matières premières, en particulier de pétrole, et les consommateurs de matières premières, dont nous étions. Ceux-là pensaient qu’il fallait en face de cette situation prendre des mesures méditées, réfléchies et de longue durée. »
Nous sommes en mars 1974. La France, comme toutes les grandes économies, est frappée par une crise énergétique majeure, née de la décision des pays arabes