e 9 novembre 1989, Raymond Depardon est prévenu dans la nuit par Jean-Pierre Montagne, chef du service photo de, que le mur de Berlin est en train de tomber. Le photographe part alors en urgence dans l’actuelle capitale allemande capturer cet. Quant aux trois photographies encadrées (15, 16, 17), elles correspondent à ce que Raymond Depardon qualifie de “Fragonard”… La bonne image. Elles illustrent un jeune punk allemand sur un pan de mur situé entre la porte de Brandebourg et la Potsdamer Platz, le 11 novembre 1989. C’est la première de ces images qui a atteint la postérité. racontait Raymond Depardon en 2014 au magazine. C’est cette photo qui sert à la couverture de son livre, publié en 2014. Aujourd’hui, la photo d’à côté, où l’on retrouve ce même punk, marteau à la main, en train d’asséner un coup au mur, suscite un regain d’intérêt pour Raymond Depardon.Libération Le choix d’une photo est donc tout relatif, même pour une photo iconique. Celle-ci vieillit et prend en même temps de la maturité dans l’esprit du photographe. L’homme en question sur la photo a été retrouvé quelques années après par une journaliste qui a proposé à Raymond Depardon de le rencontrer, mais il ne l’a jamais voulu. , s’amuse le photographe.
