L’engouement pour les SUV ne se tarit pas, dans un contexte de flambée des prix des carburants et d’injonctions toujours plus fortes à réduire les émissions du parc automobile. En attendant une conversion forcée au tout électrique en 2035, le recours à l’hybridation permet d’améliorer l’efficience des moteurs à explosion et réduit accessoirement le montant du malus. Premiers intéressés: les SUV. Des plus petits – dont seuls les plus modestement motorisés échappent encore au malus – aux plus gros et puissants – qui peuvent coûter à leurs acquéreurs un super malus de 40000 €. Précisons toutefois que, contrairement aux idées reçues, la plupart des SUV n’ont que deux roues motrices et que leur consommation et leurs émissions de CO2 sont similaires à celles des monospaces ou berlines de gabarit équivalent.
L’électricité en renfort. L’hybridation s’inscrit en complément de tous les efforts technologiques consentis pour améliorer la combustion et l’efficacité des mécaniques. Principe de base : un bloc électrique aide le moteur thermique dans les phases les plus gourmandes en énergie (démarrage, accélérations, relances…) et se transforme en générateur au freinage et à la décélération pour récupérer de l’énergie, le tout en association avec une batterie. Un modèle hybride simple (1) peut démarrer et se déplacer brièvement grâce au seul moteur électrique à la différence des micro-hybrides (2) équipés d’un système plus modeste.
Hybride rechargeable, mode d’emploi. Avec une plus grosse batterie, rechargeable sur secteur, s’ajoute la possibilité de rouler quelques dizaines de kilomètres en mode 100% électrique, avant de basculer dans le mode hybride décrit ci-dessus. On peut aussi choisir d’utiliser la capacité totale de la batterie pour répartir l’aide électrique sur un plus long trajet, réalisé en mode hybride avec une consommation très basse. Dans tous les cas, le surcoût d’un modèle hybride rechargeable (3) ne peut être rentabilisé qu’en le rechargeant sur secteur le plus souvent possible. n