LIGNES D'EAU
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'air est chaud, le ciel limpide projette un bleu claquant, un vent léger traverse le jardin. « » Débarqués de Paris il y a une dizaine d'années, Martial Michaux et son acolyte ont d'abord bâti sur un terrain perdu dans la garrigue près d'Uzès une petite maison aux contours nets et tranchés, avant de songer à s'agrandir. « » Les vieilles pierres faisant l'objet de » Au rez-de-chaussée, les espaces se sont articulés à partir de la grande pièce à vivre aménagée dans une ancienne grange, lieu de partage qui s'ouvre sur la cuisine et le jardin. Pas de portes pour plus de liberté: on passe de la cuisine-salle à manger au salon attenant dans une circulation très fluide. Exerçant son activité professionnelle dans l'immobilier à Paris, Martial Michaux connaît bien son sujet, et c'est accompagné par Jocelyn Descazaux, un entrepreneur hors pair qui avait déjà exercé ses talents dans la maison précédente, et de son père Jean-Jacques, passionné d’ébénisterie, qu'il s'est lancé dans cette vaste rénovation. Pour commencer, ils ont transformé les parties agricoles en pièces à vivre, chambres, salles de bain… conservant les murs de pierre, les voûtes, les fenêtres. « » Dans ce chantier tout s'est imbriqué sans heurts et en douceur. Minutieusement élaborées, les mises en teinte de chaque pièce sont de subtils accords de havane, ocre, bruns, craie… qui s'adaptent délicatement au décor originel. Autant la circulation est toute en ouverture en bas, autant les huit chambres nichées à l’étage ont été pensées en espaces intimes avec salles de bain attenantes. Parents, amis, enfants, chacun a sa place au « Mascal » (abréviation des prénoms des propriétaires). Matin, midi et soir, tous convergent vers la cuisine où se préparent les plats pour de grandes tablées dressées dans le jardin. Pins, oliviers, chênes, cactées, graminées, piscine, terrain de boules et cigales, tout est là.
