Vianney, Élise, Agathe… Leurs sourires s’affichent en quatre par trois dans le métro parisien. Coéquipiers des Café Joyeux(1) , ils participent fièrement à l’aventure lancée à Rennes, en 2017, par Yann Bucaille. Son idée? Ouvrir un coffeeshop solidaire employant des personnes atteintes d’autisme ou de trisomie 21 pour démontrer que le monde du travail reste accessible même quand on est en situation de handicap mental ou cognitif. Ras le bol des regards condescendants et du misérabilisme ambiant, le message se veut positif, inclusif et engageant. Et ça marche! Après avoir conquis la capitale, d’autres Café Joyeux ont vu le jour à Bordeaux, Lyon, Tours, Lisbonne également. Et les bonnes idées dans le genre se multiplient.
On la joue collectif!
Le collectif de restaurants Les Brigades Extraordinaires(2) , initié en 2020, emploie également des personnes en situation de handicap. Et a développé sa propre chaîne YouTube « Chefs extraordinaires », où des adultes atteints de handicap mental proposent des recettes, parfois en duo avec des célébrités comme Mercotte. « Nous voulons faciliter leur insertion en milieu ordinaire avec un management et des outils adaptés, et rendre le handicap mental visible », précise Daniela des Minières, coordinatrice du projet. Leur but? Créer la rencontre avec le public