as simple de remplacer un organe qui remplit autant de fonctions que les reins. Et pourtant en France, environ 11 000 personnes parviennent chaque année au stade terminal d’une insuffisance rénale chronique : leur DFG est égal ou inférieur à 10 ml/minute, elles peuvent ressentir une grande fatigue, souffrir d’hypertension, d’essoufflement… Si l’on ne fait rien, leur sang va progressivement « s’empoisonner » et, à terme, leur vie sera assure le Dr Poignet. Comme pour toute greffe, le patient bénéficiera ensuite d’une surveillance rapprochée et devra prendre des médicaments antirejet (immunosuppresseurs). En France, en 2021, 3 251 greffes rénales ont ainsi pu être réalisées, dont 502 à partir de donneurs vivants (Agence de la biomédecine), mais on manque encore de dons et les malades doivent souvent attendre plusieurs années. Pourtant la loi de bioéthique de 2011 a élargi le cercle des donneurs vivants d’organes : père, mère, fils ou fille, frère ou sœur, conjoint, grands-parents, oncles ou tantes, cousin(e)s germain(e)s, conjoint du père et de la mère, mais aussi toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.
QUAND IL FAUT LES REMPLACER
Dec 01, 2022
2 minutes
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