BMW 840i Cabriolet Premier test de la Série 8 restylée, en version décapotable
a Série 8 s’est refait une beauté, en coupé comme en cabriolet (testé ici). Elle en jette avec sa calandre illuminée (un brin blingbling…), et, les moteurs 100 % thermiques non affublés d’une hybridation, même micro, ne courent plus les rues. Pour l’instant, la Série 8 passe au travers (au prix d’un malus de plus de 18000 €!), même si – normes antipollution obligent – le “six en ligne” a dû baisser d’un ton. Il garde néanmoins ce velouté et cette rondeur qui vous mettent du baume au cœur, sans pour autant transformer cette 840i en sportive. Elle a beau frimer, avec son look M Sport, la “8 cab” la plus modeste a davantage un tempérament de GT: elle se veut plus confortable qu’agile et efficace. Un choix réaliste, quand on pèse près de 2 tonnes! Ses roues arrière directrices, la transmission intégrale xDrive et tout l’arsenal électronique embarqué ont beau compenser une partie des effets négatifs de cet embonpoint, 333 ch pour 1 915 kg, cela ne donne pas un rapport poids/puissance à vous coller au siège. La masse se rappelle gentiment au bon souvenir du conducteur au freinage, ou s’il se montre un brin optimiste en abordant les virages en légère survitesse. Mais pour “cruiser” le long de la côte cheveux au vent, c’est bien suffisant.