Espèces sonnantes et trébuchantes. Biffetons usagés et talbins froissés. Oseille, artiche, fafiots, grisbi, flouze, fric, thune et pognon! Voilà, en gros, la teneur de ce qui demeure le plus riche tube du plus célèbre des orchestres progressifs psychédéliques britanniques des seventies. Un groupe cousu d’or à la carrière fastueuse, en partie due à une chanson au titre adéquat: “Money”. Si l’argent ne fait pas le bonheur, son évocation musicale fit la fortune d’un Pink Floyd soudain jailli de la face sombre de l’underground.
Rien que l’intro, et on sait à quoi on a affaire. Ce ferraillement rythmé de tintements de sous et de grincements de tiroirscaisses fut élaboré à la maison par Roger Waters, à base de papiers déchirés et de pièces de