n ce début de guerre, chaque armée débat de l’utilité des nouvelles divisions blindées et en cherche le bon format. Il est en effet difficile de concilier puissance (ce qui, le régiment de dragons portés (3000 hommes) à trois bataillons est particulièrement musclé et mobile avec sa soixantaine de chenillettes AMR 35 (et même des chars légers H 35 à la 3 DLM), ses 222 semi-chenillés Laffly et ses 25 canons de 25 mm antichars tractés. La division est mobile (2300 véhicules) sans être obèse comme les et leurs 300 chars dont une partie (les Pz I) sont plus une charge qu’un atout. Il manque par contre à la DLM de l’expérience. Dragons portés et chars n’ont pas fait d’exercices en commun et vont combattre côte à côte, jamais ensemble. Il manque aussi une vraie DCA, d’autres Somua en remplacement des médiocres Hotchkiss et, plus que tout, des transmissions dignes de ce nom. Le combat mécanisé contracte les distances et le temps et, en privilégiant le fanion, le téléphone, la colombe et l’estafette, les Français créent les conditions d’un émiettement de la division et d’une action à contretemps. Hannut met en évidence à quel point sa doctrine d’emploi demeure immature.
Avantage à la DLM, en apparence
Nov 16, 2022
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