Notre-Dame-d’Afrique unit autour d’elle les deux visages de la Méditerranée, celui du rivage européen et celui du rivage africain et arabo-musulman », aimait à souligner Mgr Henri Teissier, le discret archevêque d’Alger (de 1980 à 2008), en réponse à ceux qui voyaient en elle un détestable symbole de la colonisation.
Décédé en 2020, il est inhumé dans la basilique pour laquelle il avait lancé un vibrant appel au secours. Grâce à lui, ce sanctuaire de tolérance et de fraternité, très dégradé par les vents marins et les tremblements de terre (en particulier le grand séisme de 2003), a bénéficié d’une importante restauration de 2007 à 2010.
Aujourd’hui, ce joyau d’architecture, mélange d’inspiration romano-byzantine et mozarabe, attire à lui les