ous l’aurez probablement noté : pendant le Mondial, comme par enchantement, toute la presse généraliste semblait redécouvrir l’automobile, l’état de son industrie, et les nombreuses questions qui interrogent son avenir. À lui seul, ce phénomène de loupe médiatique pourrait suffire à justifier l’existence de notre Salon national. J’ai bien peur, hélas, que cela ne suffise pas et que la tristesse (dans le choix de la technologie pour arriver à la neutralité carbone, N.D.L.R.), déclarait ainsi Bruno Le Maire, le 18 octobre, dans le cadre du Paris Automotive Summit. Avant de poursuivre : (de l’industrie française, N.D.L.R.) (…) (…) Nos voisins allemands, dont les constructeurs sont très engagés sur le marché chinois, sont loin de partager cet avis. Mais au moins, la France installe le débat. En lisant l’essai de la MG4 dans ce numéro, qui propose des prestations très convaincantes pour 10 000 € de moins que ses concurrentes européennes, on se dit qu’il est temps d’agir, en effet. Sinon, dans dix ans, l’industrie automobile de notre continent risque de ressembler à celle du textile.
L’APPEL DU 18 OCTOBRE
Nov 03, 2022
2 minutes
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