La première fois, j'avais 20 ans, je faisais des études de philosophie à Fribourg, le livre n'était pas au programme, et… je n'ai rien compris. Tout me semblait hermétique, surtout la construction géométrique. Je l'ai vite refermé! Vingt ans plus tard, Raphaël Enthoven m'a assuré que mon approche de la vie était « spinoziste ». Alors, j'ai lu le livre de Deleuze, qui m'a donné des éléments de lecture. Quand j'ai commencé à comprendre l'organisation de l', je me suis mis à le lire et à le relire, en cherchant à aller toujours plus loin. Une fois que je m'y suis vraiment plongé, c'est devenu passionnant. Les termes obscurs au départ s'illuminaient. Vers 2013, je me suis mis à en parler et Spinoza est devenu récurrent dans mes conférences, au point qu'on me disait: fais donc un livre qui puisse le faire connaître à un large public! Depuis, c'est simple, la moindre phrase de l' me met en joie.
« LA MOINDRE PHRASE DE L'ÉTHIQUE ME MET EN JOIE »
Oct 31, 2022
2 minutes
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