“Avec Nissan, nous avons amené un joueur de PlayStation sur le podium des 24 Heures du Mans. Bilan: 87 millions de connexions. Ça m’a conforté dans l’idée qu’il fallait avoir une histoire à raconter…”
Quel est votre premier souvenir lié à l’automobile?
Mon père était militaire. Lorsque j’étais enfant, il était basé à Châlons-sur-Marne, désormais Châlons-en-Champagne, où je suis né. Nous passions souvent sur la route de Reims et, chaque fois que nous longions les tribunes de l’ancien circuit, mon père me racontait qu’il y avait eu des grands prix de F1. Il n’était pas vraiment passionné d’automobile, mais il était fan de sport et m’a incité à en essayer de nombreux pour m’ouvrir l’esprit. Chaque année, il m’inscrivait dans trois disciplines. J’ai eu des licences dans vingt-huit sports différents! J’ai tout de suite adoré ça car c’est un terrain d’émotion.
Comment vous est venu votre intérêt pour les sports mécaniques?
Ma première sensation dans ce domaine est survenue dans une fête foraine alors que je devais avoir 12 ans. Il y avait une piste de Karting sur un plancher en bois et, avec l’argent de poche de ma grand-mère, je me payais des tours. Mais celui qui nous a donné la ferveur pour la chose mécanique, à mon jeune frère Patrick et à moi, c’est notre grand frère, qui avait 11 ans de plus que. Au début, je voulais devenir pilote dans l’aéronavale. Et puis avec Patrick, nous avons découvert , une histoire de fratrie dans laquelle nous nous sommes reconnus. De ce fait, je suis parti à fond dans le sport auto, en phase avec le goût du sport que mon père m’avait inculqué.