Bien loin des technologies de guerre ultramodernes, il faut s’éclairer à la bougie ou à la lampe de poche. Patienter au minimum quatre heures, voire souvent huit, pour retrouver de l’électricité. Les habitants de Kiev s’habituent aux restrictions, seule solution pour éviter le blackout total. Car à l’approche de l’hiver les drones et les missiles russes ciblent en priorité les infrastructures énergétiques. Selon les autorités, environ 40 % des centrales électriques du pays ont déjà été détruites. Une « campagne de terreur », dénonce le président Zelensky. Qui pourrait aboutir à une catastrophe humanitaire.
Depuis que les Russes visent les centrales électriques, les familles vivent au rythme des coupures
Par – 20 ºC, sans eau ni électricité, Kiev sera invivable : 8 à 10 millions d’Ukrainiens pourraient fuir leur pays
De notre envoyé spécial à Kiev Nicolas Delesalle
L’hiver arrive et des dizaines de petites lucioles se fraient un chemin dans les rues de Kiev plongé dans le noir. Ce sont les torches des téléphones portables que les habitants utilisent pour s’éclairer. Depuis une semaine, la capitale ukrainienne, régulièrement bombardée par