epuis la sortie de son premier album, en 2015, la chanteuse multiinstrumentiste française n’a jamais cessé de rendre, qui intensifie sa pop intime et politique. “N’en déplaise à mes doutes, j’avance, nous confie-t-elle. Dans ma vie et dans mes chansons, je me détends. La musique se réchauffe, je deviens plus légère et le sérieux s’estompe.” Même si persiste la mélancolie face à un monde anxiogène, Jeanne chante, l’oeil clair et la chevelure solaire, la liberté d’être soi, au-delà des contraintes du genre. “Je ne crois pas être libre à ce niveau-là, mais j’y travaille. La déconstruction prend du temps, mais ça vaut le coup! Chez moi, ça a généré de la réappropriation de soi, du lien, de l’empathie, de l’amour! De toutes les manières, je ne vois pas d’autre issue à cette société infernale qu’on nous impose, donc autant s’y mettre joyeusement.”
