Alors que chaque jour, trois nouvelles tables ouvrent dans la capitale (et deux mettent la clé sous la porte), l’actualité gastronomique parisienne exige d’avoir l’esprit ouvert et l’estomac bien accroché : il y a, selon l’expression consacrée, à boire et à manger. Quand on n’est pas fan du za’atar à toutes les sauces ni de la nourriture jetée à même la table, la tentation est grande de se replier sur les classiques, leurs nappes blanches amidonnées, leurs ingrédients identifiables et leur personnel qualifié qui n’envoie pas les plats d’un air excédé en attendant d’être repéré par Scorsese.
Depuis 1872, Prunier fait partie de ces emblèmes qui, comme Lapérouse, la Tour d’Argent ou la Petite Chaise, ont connu des hauts et