et ceux qui traversent les pièces d’exposition au pas de course jusqu’à la distillerie et ses précieux alambics, pour s’assurer que la liqueur maison n’a pas changé sa recette depuis 1510. La Bénédictine, lasiècle, presque quatre cents ans avant que le négociant en vins normand Alexandre Le Grand n’en retrouve la trace dans la bibliothèque de l’extravagante bâtisse qu’il fit construire entre 1883 et 1898. Grâce à cet élixir apothicaire rapidement transformé en liqueur apéritive et digestive (la recette associe, entre autres, la myrrhe, le genièvre, l’écorce de citron, la cardamome et la vanille au safran qui lui donne sa teinte dorée), les destins industriels et culturels de la Bénédictine seront liés à jamais. “Les outils de production, comme les foudres ou les alambics, sont là depuis le début, poursuit Olivia Gérardin. La Bénédictine, c’est un héritage auquel les Fécampois sont attachés, mais grâce au « spiritourisme », nous amenons de nouveaux visiteurs à découvrir cette merveille architecturale.” Et une visite qui se termine par un cocktail Monk Swizzle à La Verrière, le bar récemment inauguré dans l’enceinte du palais, c’est l’assurance d’avoir envie d’y revenir…
PALAIS BÉNÉDICTINE À CONSOMMER SANS MODÉRATION
Oct 18, 2022
1 minute
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