Clásico et Ballon d’or : Karim Benzema doit enchaîner deux sommets aujourd’hui à Madrid (16h15, beIN) et demain à Paris. Le premier fait partie de son quotidien : l’attaquant du Real en a déjà disputé 38, ce qui le place sur le podium des habitués. Le second est un rêve, qu’il a affiché dès sa première prise de parole en 2006 dans le JDD, à tout juste 18 ans, et dont il se rapproche depuis seulement trois saisons. En 2020, il aurait peut-être été sur le podium si la récompense décernée par France Football n’avait pas été annulée en raison de la pandémie. L’an passé, il avait hérité de la quatrième place alors qu’il n’avait jamais été mieux classé que 16e jusque-là (en 2014).
Cette fois, le trophée individuel le plus prestigieux de la planète foot, qui a changé de format (la saison est prise en compte, non plus l’année calendaire), luiLiga, 14 C1) en mai comme dans la victoire de l’équipe de France en Ligue des nations, cinq mois après son grand retour en Bleu, est si profonde que la cause est entendue pour tout le monde, y compris pour son principal rival, le Sénégalais Sadio Mané. À bientôt 35 ans, Benzema devrait devenir le cinquième lauréat français du Ballon d’or, dans la lignée de Raymond Kopa (1958), Michel Platini (1983, 1984, 1985), Jean-Pierre Papin (1991) et Zinédine Zidane (1998).