’est la question au cœur de la soirée de débats organisée par Havas le mardi 27 septembre dans le cadre de la NEWDEAL WEEK. « Pendant très longtemps, la question du progrès social a été liée au progrès économique, qui élevait le niveau du pouvoir d’achat de la population, a rappelé en préambule Pascal Demurger,siècle. On parle beaucoup de diversité. Pour moi le mot le plus juste c’est inclusion. L’enjeu, c’est que cette singularité soit acceptée et exprimée ». Les entreprises s’emparent également des sujets de société et, comme l’explique Élisabeth Richard, directrice des relations avec la société civile chez Engie. « Nous avons inscrit sur toutes les factures, tous les numéros utiles pour appeler à l’aide. Cela montre que nous sommes engagés pour lutter contre les VSS (violences sexuelles et sexistes) ». Cet engagement implique également de devoir travailler étroitement avec d’autres entreprises concurrentes afin de pouvoir créer un changement positif. Jean Hornain, directeur général de Citeo, a par exemple mis en exergue le modèle collaboratif. « Chez nous, les entreprises travaillent ensemble, qu’elles soient en compétition ou non sur un enjeu commun. » Ce nouveau rôle des entreprises les a poussées à se questionner et à vouloir donner du sens à leurs actions quotidiennes. Nombre d’entre elles se sont dotées d’une raison d’être afin de guider leurs actions. Néanmoins, comme le raconte Caroline Gonin, directrice des ressources humaines chez Transdev, « les raisons d’être sont trop souvent top-down et peu collaboratives. Chez Transdev, nous l’avons créée avec nos collaborateurs, notamment au travers de focus groups et ceux partout dans le monde pour que chacun puisse s’en emparer ».
L’entreprise, moteur du progrès social
Oct 09, 2022
2 minutes
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