VOYAGE EN GÉVAUDAN
Dans ce pays de causses et de forêts profondes, l’un des plus sauvages de France, l’épisode de la Bête du Gévaudan, qui terrifia paysans et bergères de 1764 à 1767, appartient à la et XX siècles, tel Victorin Galière, natif du Born et peintre, selon Jean Rollin, des . Mais le clou du spectacle est la salle consacrée à « la Bête ». Le musée a souhaité en faire un espace collaboratif et un lieu de collecte: chacun est donc invité à puiser dans son héritage mémoriel pour proposer un témoignage ou donner un objet évoquant la religion, la chasse, le loup… Les faits objectifs (chronologiê historique et cartographie des attaques) y croisent les représentations du monstre dans l’art populaire. Enfin, au bout d’un couloir, dans une lumière de sous-bois, apparaît, terrible, la Bête elle-même: haute créature famélique modelée dans la poussière par le plasticien Lionel Sabatté, dans une ultime tentative pour saisir l’insaisissable.
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