FESTIVALS D’ÉTÉ QUAND LA NOTE S’ENFLAMME
es sauts de cabri font vibrer l’avant-scène alors que la foule compacte s’époumone. Orelsan est de retour. Cette année, c’est lui le roi des festivals, le king des scènes extérieures, celui dont le nom figure en lettres capitales sur la majeure partie des programmations. Pour les directeurs de ces événements, une valeur sûre. Et depuis la crise sanitaire, elles sont devenues rares. À Carcassonne, Pascal Dupont, bras croisés devant la scène du théâtre Jean-Deschamps, a pu le constater. « Avant, les internationaux remplissaient le plus rapidement, explique le directeur du festival de la ville. Désormais, ce sont les Français qui ont l’avantage. Et même là, Sexion d’Assaut ou Louane ont du mal à vendre. » À ça, deux raisons : le public est frileux face à des artistes étrangers qui ne passeraient
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