À Toulouse, Saint-Pierre-des-Chartreux est devenu le lieu privilégié des jeunes en quête de spiritualité. Rencontre avec l’abbé Damien Verley, responsable de cette paroisse étudiante
Maraudes, chorales, lectures… Loin des réseaux sociaux, ici, ils nouent des amitiés solides
« Ces garçons et ces filles ont soif de Dieu et d’appartenance. Ils savent pertinemment qu’on ne leur a pas donné de racines »
Interview Nicolas Diat
Que penseraient les pères chartreux de Saint-Pierre et les bénédictins de la Daurade du grand tumulte qui bouleverse aujourd’hui leurs anciens monastères ? Ils sont partis à la Révolution française pour fuir les persécutions et ne jamais revenir. Une mélancolie toute poétique s’était emparée de ces églises. Quand j’étais étudiant, les portes de la chartreuse étaient toujours fermées. Rue Valade, je suis passé tant de fois sans jamais pouvoir admirer la lumière qui joue sur le bois des stalles, les marbres pyrénéens du maître-autel, l’orgue des Jacobins