L’imposant
lus “petite”, plus “légère” et plus abordable, la réédition de cette imposante monographie pèse tout de même plus de 5,5 kg. Un beau bébé de 556 pages dans un format de 27 × 37 cm qui rentrera difficilement dans votre bibliothèque. Nous sommes pourtant loin de la version originale monumentale de 50 × 69 cm et de ses 26 kg ! Un ouvrage à l’image de Leibovitz : tout en démesure. Pour réaliser ses portraits, la photographe n’hésite pas à déplacer des montagnes, quel qu’en soit le coût. Et ce sont les plus grandes célébrités du XXet de ce siècle qui posent fièrement devant son objectif : de la reine Elizabeth II aux plus immenses stars du rock. L’ascension d’Annie Leibovitz a été aussi impressionnante, avant de rejoindre puis, la positionnant ainsi comme la plus grande portraitiste de notre temps. Sa fortune la place parmi les photographes les mieux payés au monde, ce qui ne l’empêche cependant pas de rencontrer quelques soucis financiers au début des années 2010… Cet ouvrage réunit une sélection des photographies les plus iconiques mêlées à des portraits inédits et des clichés plus personnels. Au fil des pages, on voit défiler plus de quarante ans de portraits : acteurs, modèles, stars du rock, sportifs, hommes d’affaires ou encore politiciens. Pour cette monographie construite autour de la culture populaire, la photographe souhaitait mettre en valeur un choix d’images qui résonneraient davantage en très grand format. Désirant s’éloigner d’une rétrospective, elle opte pour un rythme irrégulier et sans ordre chronologique. Aujourd’hui âgée de 72 ans, Annie Leibovitz continue d’immortaliser les personnalités de notre époque dans des portraits hyperréalistes et glamours. Des clichés qui provoquent parfois la critique, comme ces dernières commandes pour , avec la série de portraits de la première dame Olena Zelenska et du président ukrainien Volodymyr Zelensky, pour laquelle on lui reproche de romantiser la guerre, ou encore plus récemment avec celui de Ketanji Brown Jackson, première magistrate noire à siéger à la Cour suprême, où l'on a regretté un manque évident de lumière, faisant ainsi plonger la juge dans une trop grande obscurité.
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