À LA MANIÈRE DE Richard Avedon Une leçon de minimalisme
La notoriété de Richard Avedon est venue de la mode, mais il ne voulait pas qu’elle l’enferme. Être photographe était sa raison de vivre : “S’il se passe une journée sans que je fasse quelque chose en rapport avec la photographie, c’est comme si j’avais négligé une part essentielle de mon existence, comme si j’avais oublié de me réveiller.”
Né en 1923, il découvre la photographie dans les magazines. Alors qu’il est adolescent, les publications de Martin Munkácsi dansle fascinent. C’est ce même Munkácsi, photographe hongrois installé à New York, dont Henri Cartier-Bresson dira que sa découverte en 1932 fut décisive. Mais Richard Avedon est plus attiré par le glamour que par le reportage. Il entre après-guerre dans le fameux mensuel, véritable panthéon de ses aspirations artistiques et mondaines. Dans les années 1960, il passe chez puis, trente ans plus tard, au . Dès le début de sa carrière, les campagnes publicitaires s’enchaînent. C’est un hyperactif dont les revenus très confortables lui offrent une grande liberté pour ses projets personnels. Les portraits l’obsèdent : Ce qui ne l’empêchera pas d’avouer : En fait, ses photos de mode sont des portraits où le visage du modèle, ses expressions et ses mouvements, priment sur ses vêtements, fussent-ils les plus sophistiqués.
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