THIERRY MALANDAIN, DE LA SCÈNE À LA COUPOLE
d’une période de repli, corollaire de l’acte créatif. Quelque chose que Thierry Malandain ne déteste pas outre mesure non plus. Quoi de plus fructueux, finalement, que la retraite pour décortiquer le sentiment amoureux? Le chorégraphe avait déjà travaillé sur le dernier tableau de ce ballet mythique en 2002 pour Europa Danse, dans les décors et les costumes de Léon Bakst. La nouvelle proposition de Kader Belarbi, directeur Pour cette symphonie chorégraphique de Maurice Ravel créée en 1912 pour les Ballets russes (chorégraphie de Fokine interprétée par Nijinski), Thierry Malandain a revisité le thème de l’amour pastoral et de l’éducation sentimentale en faisant comme toujours, en se laissant guider par la musique, son unique inspiratrice. Et, en l’occurrence, celle de Ravel, dit-il, et qui a été exécutée en juin dernier par l’Orchestre national du Capitole de Toulouse dirigé par Maxime Pascal.
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