STÉPHANE BULLION, NÉ SOUS UNE BONNE ÉTOILE
e temps est passé vite, trop vite peut-être. reconnaît-il, Certes, il aurait préféré partir sur la pointe des pieds, dire tout simplement « au revoir » au tomber de rideau d’une soirée normale et non faire ses adieux en grande pompe comme c’est la coutume à l’Opéra de Paris, lors d’une soirée hommage. Mais sur l’insistance d’Aurélie Dupont, la directrice du ballet de l’Opéra de Paris, et de son épouse, il se pliera à la tradition. Ce sera donc avec de Mats Ek, qu’il tirera sa révérence, un ballet d’une trentaine de minutes dansé sur une musique de Franz Liszt. Les répétitions se sont faites avec l’illustre compagne du chorégraphe, Ana Laguna. raconte l’histoire du couple, entre passion et usure, et donc, en parallèle, celui que Stéphane Bullion a formé avec la danse durant ces nombreuses années, de Michel Fokine, dit-il, ou encore de John Cranko, pour lequel il estime ne pas avoir été assez programmé. affirme-t-il, Leçon sans doute acquise par l’épreuve qu’il eut à affronter à 23 ans: un cancer dont il se remit vaillamment, continuant de se produire malgré les traitements et assurant la tournée au Japon organisée par le danseur étoile Manuel Legris qu’il souhaitait ne pas décevoir.
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