Délicates œuvres polychromes qui illuminent les maisons de Saint-Véran, du Queyras et du Briançonnais, les cadrans solaires invitent à s’interroger sur le temps qui passe et le rôle de la nature, de la lumière, qui rythment nos vies.
La Telle est la devise du cadran solaire peint sur le palais dede Nils-Udo, dans le vignoble historique de Taissy de la Maison Ruinart, qui offre au biotope champenois, aux oiseaux, écureuils, abeilles et papillons un refuge perché à trois mètres du sol, illustration précieuse d’un art porteur de vie. Connexion sacrée, qui explore, outre l’hybridation avec le vivant, un autre rapport au temps et la joie sereine apportée par l’objet conçu à partir de matériaux bruts. Un langage esthétique que partagent le designer Sergey Makhno, inspiré par la philosophie et le minimalisme contemplatif du wabi-sabi, les sculpteurs-ébénistes Ben & Manu, la sculptrice sur laine Christine Piel ou encore l’architecte Kengo Kuma, qui a dessiné pour le donjon de Vez la cabane à rêver refuge holistique de « l’ici et maintenant ». Une harmonie, une relation apaisée avec la nature permettant de mieux comprendre le monde, célébrée par la devise de l’un des cadrans solaires de Molines-en-Queyras, .