La majorité pensait en avoir terminé avec le sujet en juillet. Las ! La « taxation des super-profits », selon la terminologie de la gauche, fait son retour en cette rentrée, à la faveur du référendum d’initiative partagée proposé par les alliés de la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes). Une offensive qui, au sein de la majorité, réactive interrogations et hésitations.
Une conseillère de l’exécutif poseOfficiellement, la ligne est celle de la Première ministre, Élisabeth Borne : la priorité reste au volontariat des entreprises, sommées de s’emparer des dispositifs redistributifs, telle la prime Macron. Mais l’idée d’imposer les bénéfices exceptionnels de certains groupes, nés de la crise énergétique mondiale, n’est pas un tabou.résume la présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé.