e restaurant Blue Sky à Oran se trouve au 13étage d’un hôtel à la façade en demi-cylindre. Il porte un joli nom, « Liberté », du nom du journal qui emploie l’écrivain et chroniqueur Kamel Daoud. C’est lui qui a choisi l’endroit pour y inviter Emmanuel Macron à dîner vendredi soir. La vue est panoramique sur la deuxième ville du pays et sur la mer, les fauteuils sont larges, et les amis de Daoud, une dizaine de personnalités de la scène intellectuelle dont il souhaite préserver l’anonymat, prêts à échanger Qui s’est montré aussi optimiste ? Macron ? Hollande ? Sarkozy ? Chirac ? Non, c’est François Mitterrand lors de sa première visite présidentielle à Alger en novembre 1981. Les interlocuteurs algériens d’Emmanuel Macron, à Oran comme dans la capitale, connaissent par cœur ces déclarations définitives qui rythment depuis quarante ans la relation entre les deux pays. Jamais tout à fait glaciale, rarement torride, mais le plus souvent tiède et pleine de pièges, de ressentiments et de procès d’intention.
France-Algérie : dans les coulisses du nouveau pacte
Aug 28, 2022
3 minutes
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